mardi 26 juillet 2011

Communiqué de presse pour le 23 ème anniversaire de la révolution 8.8.88 en Birmanie

Communiqué de presse pour le 23 ème anniversaire de la révolution 8.8.88 en Birmanie

Il y a Vingt-Trois ans, la Birmanie a vécu la révolution « 8.8.88 »

Pendant ce mouvement, de nombreux étudiants, des moines, des civils et des fonctionnaires ont perdu la vie pour la liberté et la démocratie en Birmanie sous la répression de l’armée de la dictature, mais encore longtemps après le mouvement, les militants ont subi l’enfer sous le régime de la junte, les tortures sous tous les formes. La junte a pris le pouvoir et la vie quotidienne des Birmans n’a cessé de se dégrader.

Depuis toujours, la junte n’agit que dans son intérêt pour garder le pouvoir, et traite son peuple comme son propre ennemi.

La junte utilise l’appareil judicaire à l’encontre des opposants pour les arrêter encore et encore. Même le système judiciaire est sous le contrôle total de la junte, le verdict est prévu avant même l’arrestation d’une personne, et tous les prisonniers politiques ont été condamné à de très longues peines de prison.

La junte a changé de masque pour apparaitre comme un nouveau gouvernement depuis les élections décriées du 7 novembre 2010, mais derrière le masque, reste toujours la dictature. Les conditions de vie quotidienne des Birmans ne changent pas pour le mieux et leurs souffrances liées au non-respect des Droits de L’Homme persistent.

Le régime birman a demandé par un courrier à l’opposante Aung San Suu Kyi (La lauréate du prix Nobel de la paix 1991) et à son parti LND de cesser leurs activités politiques pour sa conformer à la loi. C’est une nouvelle après le massacre de Depayin, le 30 mai 2003) où soixante-dix de ses partisans ont perdu la vie. Il s’agit de la deuxième menace proférée par le régime à l’encontre d’Aung San Suu Kyi et son parti depuis l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement, début 2011.

Aujourd’hui, il y a plus de 2200 prisonniers politiques, les violations de Droits de l’Homme continuent en toute impunité, le travail forcé, les enfants soldats ( les recrutement forcé de dizaines de milliers d’enfants soldats.), le trafic d’êtres humains, des violences sexuelles (La junte doit cesser le génocide et mettre fin à l’utilisation systématique du viol comme arme de guerre dans l’offensive militaire contre les armées des minorités ethniques dans l’est et le nord de la Birmanie.) , le manque d’indépendance de la justice et la fabrication d’armes nucléaires par le régime en Birmanie.

Mme Aung San Suu Kyi appelle la communauté internationale à soutenir la demande d’une commission d’enquête des Nations Unies sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre commis en Birmanie.

Comme Mme Aung San Suu Kyi l’avait dit : "utilisez votre liberté pour avoir le nôtre", nous avons besoin de votre soutien pour la paix et pour la libération en Birmanie.

Le Dimanche 31 Juillet 2011, de 15h au 17h, Place de la Trocadéro.

-L’association " La Communauté Birmane de France" Htin Kyaw Lwin, 06 31 11 28 62,

lacommunautebirmanedefrance@gmail.com,

www.communautebirmanedefrance.blogspot.com

-France Aung San Suu Kyi, Pierre MARTIAL, 06 13 42 50 15, pierre-martial@live.fr, www.aungsansuukyi.fr

- Fédération Des Pays Asiatiques Pour Les Droits de L’Homme(FPADH),Tran Nghi, 06 08 88 38 24 06, trandn77@gmail.com