jeudi 4 novembre 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE

La junte organise les élections pour le 7 novembre. Il y a bien eu les élections en 1990. Et pendant ces élections le peuple a voté librement et la LND (Ligue Nationale pour la Démocratie) a emporté en majeure partie. Mais la junte n’a pas transféré le pouvoir et ils ont utilisé tous les moyens pour continuer à garder le pouvoir.
En 1988 la junte a pris le pouvoir par un coup d’état et pendant ces 22ans, la junte a essayé par tous les moyens d‘éliminer toute opposition. Plus de 2100 prisonniers politiques dans les prisons de Birmanie en toute souffrance et subissent la torture. Y compris Aung San Suu Kyi, qui a été assignée en résidence surveillée et elle a passé plus de 15 ans en résidence surveillée. Pendant ces 22 ans, les élus ont été obligés de quitter la Birmanie, car la junte peut accuser tout opposant sans raison valable et le condamner à vingt ans de peine de prison au minimum.
Ces élections font partie de dernière étape de « feuille route » pour la Démocratie dirigée par la junte. Le référendum pour la Constitution a été voté au péril des sinistrés de NARGIS en 2008 par tricherie.
Ces élections donneront une chance de légitimer la junte au pouvoir et elles ne seront pas une solution pour la situation politique en Birmanie. Non seulement la LND a boycotté ces élections, il n’y a aucun partie des minorités ethniques qui ont signé un cessez-le-feu qui participent à ces élections. Pendant ces 22 ans, la junte a tout préparé pour gagner ces élections, il n’y a aucun garant que la junte transférera le pouvoir au parti gagnant.
La junte ne laisse aucune chance de vérifier ces élections, ni aux médias étrangers, ni aux journalistes birmans, aucun étranger ne sera présent. Toute communication avec l’étranger a été coupée et la Birmanie reste isolée pour ces élections. Sans surveillance comment saura-t-on que ces élections seront fiables ?
En plus de cela, pour ces élections toutes les personnes n’ont pas le même droit pour le vote, car pas de vote pour plus de 3000 villages à majorité ethnique. On sait déjà que le résultat de ces élections ne sera pas une surprise, car le parti militaire l’USDP a utilisé tous les moyens pour avoir la victoire. L’USDP a fais des chantages pour avoir les votes. Il y a 330 sièges au parlement mais l’USDP présente déjà 314 candidats, c'est-à-dire plus de 95% dans ces élections pour 75% de sièges parlement. Il y a 30% de tous les autres partis dans ces élections pour 75% de sièges au Parlement. Il y a 168 sièges au parlement National, l’USDP en occupera 159, c’est-à-dire 95%, tous les autres partis occupent 20% pour 75% des sièges au Parlement National. Mais il y a 25% des sièges aux deux parlements qui seront réservés à l’armée sans élections.
Selon la Constitution du 2008 il n’y a aucune chance que ce soit un gouvernement civil, car le choix du Président est basé sur de longuess années d’expérience militaire. Nous, les opposants birmans en exil boycottons ces élections.
En tout cas ces élections sont injustes et anti-démocratique pour le peuple birman.
La Birmanie et le peuple birman ont besoin de « La Commission d’Enquête Internationale » sous l’égide de l’ONU. Car pendant ces 22 ans de prise de pouvoir, la junte a violé les droits humains officiellement sans souci, et cela continue.
Il faut libérer les prisonniers politiques y compris Aung San Suu Kyi, il faut entamer le dialogue avec les forces démocratiques, et les représentants des minorités ethniques.
LA COMMUNAUTE BIRMANE DE FRANCE

Les ONG participantes INFO-BIRMANIE, la FIDH, LA FEDERATION DES PAYS ASIATIQUES POUR LES DROITS DE L’HOMME,ALLIANCE DES FEMMES POUR LA DEMOCRATIE .

Date : Le Dimanche 7 Novembre 2010
L’heure : De 15h au 17h
Lieu : TrocadéroM° Trocadéro

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